5 erreurs à ne pas connaitre !

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Devenir auto-entrepreneur est une aventure passionnante mais stressante et pavée d’obstacles ! Savoir identifier et éviter les erreurs les plus courantes est essentiel pour mener à bien son projet. Dans cet article, nous allons découvrir cinq des dix erreurs les plus fréquentes commises par les auto-entrepreneurs.

Un taux d’échec important

1 entreprise sur 5 échoue au cours de ses 2 premières années d’existence.

Les raisons sont nombreuses : problèmes financiers, absence de business plan, absence de demande sur le marché, concurrence trop importante, défaillance en marketing, défaut de compétences techniques, mauvais choix juridiques ou fiscaux…

Aujourd’hui, je vous en présente cinq, en relation directe avec le régime de la micro-entreprise.

Erreur 1 : confondre chiffre d’affaires et revenus

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Une erreur courante chez les auto-entrepreneurs, notamment au début de leur activité, est de confondre chiffre d’affaires et revenus.

Pourquoi c’est une erreur ?

L’argent qui entre sur le compte bancaire ne leur « appartient pas » ! Avec cet argent, il leur faudra payer leurs charges !

Le chiffre d’affaires (ou recettes) correspond aux ventes et prestations facturées aux clients.

Le revenu, quant à lui, correspond au bénéfice qui est réalisé. Pour le déterminer, il faut retirer l’ensemble de ses achats, frais généraux, cotisations sociales et tenir compte aussi de l’usure du matériel (=amortissement).

Comment l’éviter ?

Je vous conseille de suivre vos recettes, vos dépenses. et de tenir une « mini-comptabilité ». Il est important de connaître le montant de vos charges et la rentabilité de votre activité.

N’écoutez pas ceux qui vous disent : « T’as qu’un registre des recettes à tenir, t’embête pas !!! »

Erreur 2 : ne pas séparer ses finances perso et pro.

Une erreur courante chez les auto-entrepreneurs est de ne pas faire la distinction entre leurs finances personnelles de celles de leur activité professionnelle. Or, cette confusion est susceptible d’entraîner des difficultés financières et de compliquer la gestion de l’entreprise.

Pourquoi c’est une erreur ?

Mélanger les finances rend difficile le suivi des performances de l’entreprise. Vous ne saurez pas avec précision si votre activité est rentable, si vous pouvez réinvestir ou vous verser un salaire.

Comment l’éviter ?

Ouvrez un compte bancaire dédié à votre activité d’auto-entrepreneur dès la création.

N’écoutez pas ceux qui vous disent : « un compte bancaire dédié à ton activité est obligatoire si tes recettes dépassent 10 000 euros deux années consécutives. » Certes, c’est ce que prévoit l’article L.613-10 Code de la sécurité sociale ! Mais avoir un compte spécifique pour l’entreprise vous permettra de mieux gérer vos finances, vos obligations fiscales et sociales.

Erreur 3 : opter pour le versement forfaitaire libératoire

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Une erreur courante chez les auto-entrepreneurs est d’opter pour le versement forfaitaire libératoire (VFL) par simplicité et en toute méconnaissance du mécanisme.

Pourquoi c’est une erreur ?

Le VFL permet de payer l’impôt dû sur les revenus tirés de son activité d’auto-entrepreneur, en même temps que ses cotisations sociales.

Mais lorsqu’on n’est pas imposable, c’est dommage de payer volontairement de l’impôt !

Comment l’éviter ?

N’écoutez pas ceux qui vous disent : « Opte pour le VFL, c’est + simple ; t’auras rien à faire en fin d’année ! Et en plus, c’est super avantageux »

Opter pour le VFL peut être une solution avantageuse mais pas toujours ! Il faut réaliser des simulations et avoir, au préalable, vérifié son éligibilité au dispositif.

Le VFL n’est pas intéressant pour tout le monde !!! Tout dépend de ses recettes, de ses autres revenus, du nombre de parts dans son foyer… Réalisez des simulations pour vous assurer que vous avez intérêt à opter.

Le VFL ne concerne pas tous les auto-entrepreneurs. Tout dépend de leur revenu fiscal de référence de 2 ans en arrière.

Ex : pour être éligible au VFL en 2025, il faut que le RFR de 2023 soit < seuil.

Et pour information : le VFL ne vous dispense pas de remplir, une fois par an, votre déclaration d’impôt sur le revenu !

Erreur 4 : dépendre de 1 ou 2 « gros clients »

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Il arrive fréquemment que les petites entreprises se reposent sur un ou deux gros clients.

Pourquoi c’est une erreur ?

Qu’arriverait-il si l’un de vos gros clients décidait de mettre fin à votre collaboration ? S’il déposait le bilan ? Ou s’il vous imposait de diminuer vos prix ?

Comment l’éviter ?

N’écoutez pas ceux qui vous disent : « Ils te font déjà beaucoup travailler, tu n’as pas besoin de plus. »

Ne négligez jamais de prospecter, de continuer à être présent sur votre marché et à diversifier votre clientèle.

Erreur 5 : penser que l’on n’est pas concerné par la TVA

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Une erreur courante chez les auto-entrepreneurs est de penser qu’ils ne sont pas concernés par la TVA.

Pourquoi c’est une erreur ?

Les auto-entrepreneurs sont des entrepreneurs comme les autres (ou presque) et ils ne bénéficient d’aucun régime particulier en matière de TVA !

Ce qui est vrai en revanche, c’est que beaucoup d’autoentrepreneurs ne facturent pas de TVA… C’est tout simplement car ils bénéficient de la franchise (article 293B du CGI).

Toutefois, la franchise, ce n’est pas automatique : tout dépend des recettes qui sont réalisées.

Comment l’éviter ?

Informez-vous ! Formez-vous et faites-vous accompagner par des spécialités de la petite entreprise !

La franchise, c’est une histoire de seuils ! De plus, il y a des règles particulières à connaître si vous achetez des bien ou si vous réalisez/vendez des prestations de services dans l’Union européenne.

Conclusion et conseils

En tant qu’auto-entrepreneur, il est facile de tomber dans ces pièges, surtout au début.

Cependant, en étant conscient de ces erreurs et en prenant des mesures pour les éviter (en vous abonnant à MaMicroFacile par exemple), vous maximiserez vos chances de réussite et développerez de manière pérenne votre activité.

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